Bonjour Marlène,
On pourrait faire plus minimaliste si on voulait avec 3 ou 4 plantes. Mais il est probable qu’il manque certaines actions en fonction de la situation spécifique de la personne.
Cela va donc beaucoup dépendre aussi de la situation. Dans ma dernière consultation, pour te donner un exemple, situation de libido inexistante avec tentative de conception le tout dans un contexte de début de sclérose en plaques. Mais il y a ovulation, bonne qualité de la glaire cervicale, mais un niveau de stress (travail, déménagement dans différents pays) et une autoimmunité qui me dérange. Donc dans une première étape, j’ai misé sur 2 adaptogènes (ashwagandha et shatavari) et 1 antiinflammatoire voir où cela me mène dans les 2 à 3 mois qui suivent.
Dans d’autres contextes, c’est plus flou et on essaye de « ratisser » un peu plus large, auquel cas il faudra probablement une liste un peu plus longue. Ou parfois on est arrivé à identifier les axes problématiques, et il y en a plusieurs, et on veut travailler sur tous.
Mon conseil sur les 2 à 4 plantes s’adresse surtout à ceux qui débutent afin d’arriver à voir comment ces plantes fonctionnent. Lorsqu’on démarre, en général, on commence avec des situations plus classiques : maladies hivernales, allergies, problèmes de peau, etc. Dans ces situations, j’arriverais probablement à faire minimaliste avec 3 ou 4 plantes. Et il est bon de faire simple.
Mais il est vrai que lorsqu’on rentre dans les conditions chroniques dégénératives, ou chroniques avec des causes multifactorielles, on va souvent casser cette règle.