Bonjour Nathalie,
C’est une bonne question.
À ce stade, j’ai toujours supposé, basé sur mes recherches de la problématique, que la composante principale était la dénutrition de la mère et la carence en certains nutriments essentiels. La chute hormonale joue définitivement un rôle, mais je ne sais pas s’il faut l’accepter comme normale (elle l’est à un certain niveau) et à quel moment intervenir pour stimuler un retour à la normale, en supposant qu’il ne se fait pas tout seul.
L’allaitement, avec les taux de prolactine élevés, va entraîner des niveaux d’estrogènes faibles. Les études sur animaux démontrent que l’effet se fait directement sur les cellules des follicules : la prolactine bloque la production d’estrogènes.
Ceci va provoquer sécheresse vaginale, chute des cheveux chez certaines, etc – un peu comme pendant la ménopause. On m’a fait part du fait que les femmes qui ont voulu utiliser des crèmes riches en estrogènes localement (vagin) ont vu leur production de lait diminuer, ce qui me semble normal.
Bref, il y a une certaine normalité dans tout ceci et c’est expliqué par l’interaction allaitement et production hormonale.
Quand intervenir ? Je ne sais pas, vu que l’allaitement va réduire le choix des plantes, donc de nombreuses plantes emménagogues ne seront pas utilisables.
S’il n’y a pas allaitement… intervenir au bout de 6 mois peut-être ? Si d’autres avis, je suis preneur.