SOPK et allaitement

[Charlotte M.]

Bonjour,

J’accompagne une femme qui est venu me voir suite à un problème de fausse couche au premier trimestre. Elle m’explique que son gyneco  lui a parlé d’un SOPK mais ne dit rien de plus et ne propose rien, n’évoque pas non plus de problème de fertilité, pour lui ce n’est pas un problème.
Vu son état j’axe principalement le programme sur la gestion du stress et elle tombe enceinte très rapidement. Tout se passe bien, elle donne naissance par césarienne.
Sauf que l’allaitement est tres compliqué. Son bébé a de la fièvre à la naissance et elle est contrainte de le complémenter en lait maternisé. Sa montée de lait arrive mais il y a très peu de lait. Elle garde son bébé en peau à peau, le met au sein très régulièrement, tire son laits prend du fenouil du framboisier, boit bien, mange bien mais rien n’y fait.  Ses seins sont mous, elle tire péniblement et sa fille à faim, elle fait un allaitement mixte mais ça l’épuise.
j’ai beaucoup lu sur le lien entre SOPK et allaitement. Je lui ai conseillé de consulter une consultante en lactation et d’évoquer le diagnostic du gynéco et d’en reparler à la sage femme également.
De ce que j’ai lu, il semblerait qu’il n’y ait pas grand chose à faire de plus au niveau des solutions naturelles mais un traitement à la metformine pourrait être efficace.

Je suis preneuse de tous conseils, expériences, propositions à faire aux vues de cette situation !
Merci pour vitre aide !

[Sabine C]

bonjour Charlotte
Est elle absolument accrochée à l’idée d’allaiter ? Et j’aurais tendance à lui demander si c’est « raisonnable » de   s’épuiser à allaiter ?  Nous sommes très souvent soumis à des courants manichéens , mais  je trouve que nous avons la chance malgré tout d’être à une époque où l’on peut choisir sans culpabiliser, et être capable de s’adapter aux besoins du bébé , et franchement je ne vois pas de différences avec les enfants allaités et ceux nourris au biberon , le principal (de mon point de vue) c’est comment le vit la maman et pourquoi , et l’intention, le stress ou pas qu’elle y met et car je crois que c’est cela qui risque de créer un mal être d’un côté et de l’autre.

Maintenant effectivement pas mal d’études mettent en avant le lien entre sopk et lactation .
On pourrait sans prendre de risques proposer quelques plantes favorisant d’une manière ou d’une autre la lactation et pouvant potentiellement avoir une action concernant sopk, par exemple:
Le fenugrec peut améliorer la sensibilité à l’insuline, un facteur clé dans le sopk. Il réduit également la résistance à l’insuline, ce qui peut réguler indirectement les cycles menstruels et il favorise la lactation.
L’ortie  contient de nombreux nutriments essentiels, tels que le fer, le magnésium, et des vitamines comme A, C, et K, qui contribuent au fonctionnement optimal du système endocrinien. Ces nutriments soutiennent indirectement les processus hormonaux, notamment en cas de carences ou de fatigue chronique liée à des déséquilibres hormonaux, ça peut être une bonne option, sans oublier son action anti inflammatoire (donc  bien pour sopk ) et aussi convient à l’allaitement , elle enrichit le lait de par ses nutriments.

Et on peut y rajouter le shatavari comme adaptogène ou bien ashwagandha

[Charlotte M.]

Bonjour Sabine,
merci pour ce retour qui confirme ce que j’ai pu lire.  Oui malheureusement elle est assez attachée à son allaitement. J’essaie de l’amener tout doucement vers cette idée qu’un biberon donné sereinement est peut être mieux pour leur équilibre à tous que des tétées stressantes…J’ai lu que le galega pouvait donner des résultats aussi chez certaines femmes mais je n’ai pas d’expérience avec cette plante.
Je vais lui proposer un nouveau programme.
Merci !

[Marie-Liesse G. (phytofemme)]

Et si tu lui conseilles du myo inositol 4gr par jour ?

 

[Charlotte M.]

merci pour le conseil !
je lui ai proposé un nouveau programme en l’incluant dedans.

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