Bonjour Nathalie,
J’explique toutes mes vues et les stratégies dans les modules 7 et 8. Quelques réponses rapides, mais je te laisserai visionner ces deux modules et revenir vers nous si tu as plus de questions.
Achillée a une action très globale qu’on aurait bien du mal à comprendre. En tant que tonique générale des fonctions utérine, elle peut aider, en gros, dans toutes les parties du cycle. L’alchémille aussi, bien qu’elle ait établit une réputation un peu plus ciblée sur la phase lutéale (outre sa fonction tonique astringente). Le gattilier est clairement plus lutéotrope, il agit d’une manière beaucoup plus puissante. En revanche, aucune n’est “progestérone like” des trois. Aucune ne contient une molécule qui ressemblerait à la PG et se verrouillerait sur les récepteurs.
Contrairement aux phytoestrogènes, qui eux ont une affinité pour les récepteurs estrogéniques. Mais leur action est modulatrice et complexe, avec principalement une action sur les ER2 et plus faiblement ER1, et je pense qu’on ne sait encore pas tout à leur sujet. Ceci sera abordé en détail dans les 2 modules juste avant la ménopause.